( RESEAU N° 4 ) du peintre claude Dubois (des montagnes Rocheuses a L'Oural étand sont réseau de sites sur sa peinture, la musique et la photographie ********** the painter Claude Dubois (from the Rocky Mountains to the Urals pond are the source of sites on his painting, music and photography ********** Художник Клод Дюбуа (от Скалистых гор до Уральского пруда является источником сайтов по его живописи, музыке и фотографии ********* 畫家克勞德·杜波依斯（從洛磯山脈到烏拉爾池塘）是他繪畫，音樂和攝影作品的來源 N°4
Le château de Belmonte, ville natale de Pedro Alvares Cabrals, qui découvrit le Brésil.
L’adufe est un tambourin typique des beiras, les marches portugaises. Rythme et mélopée évoquent l’ancienne civilisation maure qui a occupé le territoire durant des siècles. C’est aussi dans la région isolée des beiras que les juifs expulsés d’Espagne avaient trouvé refuge. Un temps protégé par le royaume portugais, ils ont dû ensuite choisir entre exil ou conversion. Cette solution n’a pas empêché les séfarades ou marranes à continuer à pratiquer leur religion en secret.
Pendant cinq siècles, les Marranes de Belmonte ont vécu leur croyance et leur foi dans la clandestinité, la pratiquant en cachette au risque de leur vie. Au musée juif de la ville, on conserve de précieux objets qui symbolisent l’art du secret et de la dissimulation. Comme cette étrange mezuzah qui renferme le texte sacré et qui d’habitude est fixé sur le chambranle de la porte d’entrée des demeures juives.
Contre l'inquisition, une seule arme : l'art de la dissimulation
David Canelo, professeur d’histoire, nous raconte cet art de la dissimulation : "Au temps de l’inquisition, il était impossible de placer ces symboles sur les portes. Un crypto-juif a alors fabriqué cet objet pour le cacher dans la poche droite du pantalon. A l'intérieur, on trouve le rouleau de prières. Cela date du temps de l’Inquisition".
L’inquisition, arme terrible au service de l’église catholique, sera abolie officiellement en 1821. Ce n’est que dans les années 1930 que la communauté marrane de Belmonte ou crypto-juive fait l’objet d’une tentative de rapprochement avec l’orthodoxie juive. Mais l’époque est aux bruits de bottes. Belmonte se referme sur elle-même.
Ce n’est en fait qu’à partir des années 80 que les « nouveaux chrétiens » vont sortir de l’ombre et adopter la religion juive actuelle. Sous l’influence de riches mécènes marocains et nord américains, Belmonte se dote d’une synagogue en 1996. Pourtant, certains membres de la communauté continuent à pratiquer les anciens rituels.
Selon David Canelo, c'est ce qui fait sa force : " Aujourd’hui, cette religion juive secrète existe toujours à l’intérieur du monde juif actuel. Autrefois, elle survivait au sein du monde catholique. Mais de toute manière, il s’agit d’une religion cachée. Comment l’expliquer ? Et bien la raison, c’est la tradition du secret, une tradition transmise de génération en génération et qui a donné à ce crypto-judaisme sa force, son caractère sacré. Et le devoir de continuer à pratiquer en secret la Pâque juive, les prières et d’autres cérémonies".
Solidarité et traditions perpétrées : deux vecteurs de survie de la communauté
Si les juifs pratiquent les métiers de la finance, c'est parce que l'Occident médiéval ne leur laisse pas d'autres choix. Ecartés des métiers agricoles puisqu'ils ne sont pas autorisés à faire travailler des chrétiens qu'ils soient serfs ou employés, ils ne peuvent non plus être artisans, ces derniers étant regroupés en corporations sous la protection de l'Eglise. Il ne leur reste que la pratique du prêt à intérêt, interdit aux chrétiens. Cette fonction les rend indispensables. Un souverain, dans le besoin, est alors ravi de faire appel à leurs services et, parfois, n'hésite pas à les persécuter pour "effacer l'ardoise".
Liste des membres des familles Rothschild. 3/3. SUITE.
A
Anne Sonia de Rothschild 1930-1971 Anne Sonia de Rothschild est née le 30 mai 1930. Elle était la deuxième fille d'Anthony Gustav de Rothschild et d'Yvonne Lydia Louise Cahen d'Anvers. Elle est décédée en 1971.
Annie Henriette (Annie) de Rothschild 1844-1926 Annie Henriette de Rothschild est née le 9 décembre 1844, fille de Sir Anthony et de Lady Louise de Rothschild. Elle passe ses premières années à Paris où son père travaille dans la Maison de Rothschild Frères. À partir de 1847, la famille s'installe au 2, Grosvenor Place, à Londres.
Annie a eu un mariage très heureux, bien que tragiquement bref, avec Eliot Constantine Yorke qui est décédé cinq ans après leur mariage le 11 février 1873. Il y avait eu des objections familiales initiales au mariage car Eliot n'était pas juif. Le couple avait vécu à Hamble Cliff, Hamble, Hampshire, et Annie a passé une grande partie de son temps ici après la mort d'Eliot. Elle y mourut le 21 novembre 1926.
Annie s'est beaucoup intéressée aux questions d'éducation. Dans sa jeunesse, elle s'est étroitement impliquée dans les classes de la Jewish's Free School et elle est ensuite devenue membre du comité d'éducation du conseil du comté de Hampshire. Pendant un certain temps, elle a été la seule femme membre du Council of University College de Southampton. Elle était une travailleuse dévouée au nom du mouvement Temperance et est devenue présidente de l'Union Band of Hope et d'autres organisations.
Annie aimait le yachting et a mis son yacht « Garland » à la disposition des Gladstone, de sa sœur et de son beau-frère lors de la campagne électorale de juin 1889. C'était une artiste talentueuse et elle prenait un grand plaisir à enregistrer ses voyages à l'aquarelle.
Eliot Constantine Yorke(1843-1878) était un homme politique et courtisan britannique. Il était le quatrième fils de l'amiral Charles Philip Yorke, 4e comte de Hardwicke, et de l'hon. Susan, fille de Thomas Liddell, 1er baron Ravensworth. Le Parti conservateur adopta Yorke comme candidat lors d'une réunion à Cambridge en octobre 1873 ; Yorke est réélu au Parlement en tant que l'un des trois représentants du Cambridgeshire en 1874 (succédant à son frère aîné Lord Royston), siège qu'il occupe jusqu'à sa mort prématurée quatre ans plus tard. Il était également capitaine dans la milice du Cambridgeshire, écuyer de Son Altesse Royale le duc d'Édimbourg et lieutenant adjoint du Cambridgeshire. Le 11 février 1873, Yorke épousa Annie de Rothschild, fille de Sir Anthony de Rothschild, 1 baronnet, et le mariage fut célébré le lendemain à l'église paroissiale St. Andrew, Wimpole, Cambridgeshire. Ils n'avaient pas d'enfants. Le 21 décembre 1878, il mourut au 17 Curzon Street, Mayfair, Londres, à l'âge de 35 ans. Il fut enterré à St Andrew the Apostle, Hamble-le-Rice. Annie lui a survécu près de 50 ans.
Anselm Alexander Carl (Alexander) von Rothschild 1835-1854 Anselm Alexander Carl von Rothschild était le fils de Carl Mayer von Rothschild (1788-1855) et Adelheid von Rothschild (née Herz) (1800-1853). Il est mort jeune, à 19 ans.
Anselm Salomon von Rothschild 1803-1874 Anselm Salomon von Rothschild , né à Francfort le 29 janvier 1803, est le premier de sa génération à être enrôlé dans les rangs de l'entreprise familiale Rothschild. Ses études générales à l'université de Berlin se terminèrent assez rapidement afin qu'il puisse se concentrer plus étroitement sur les affaires. La famille craint qu'il ne poursuive d'autres carrières, sans doute en raison de ses nombreux talents.
L'introduction d'Anselm aux affaires était à Paris, où il a servi comme apprenti de son oncle James. Il est entré dans le partenariat familial à Francfort et s'est marié dans la maison anglaise le 11 septembre 1826, prenant comme épouse Charlotte, la fille aînée de Nathan. La maison viennoise de son père passe sous son contrôle total après les bouleversements de 1848.
Comme ses oncles, Anselme a recueilli un grand nombre de titres honorifiques, mais, comme ses cousins, il a pu participer à la vie politique, et en 1861 est devenu membre de la Chambre des Lords impériale à Vienne. Sa contribution à la vie viennoise fut prodigieuse : de nombreuses fondations médicales, artistiques et sociales générales durent leur existence à sa générosité.
Les membres de sa famille se souvenaient de l'esprit, de l'imagination et de la conversation amusante d'Anselme. Son fils, Ferdinand, pensait que les goûts de collectionneur de son père étaient plutôt sous-développés, mais les peintures hollandaises d'Anselme ont fourni une source précieuse d'instruction pour ses enfants.
Anselme mourut le 27 juillet 1874. Il légua cinq grands domaines à ses fils, dont Schillersdorf, Beneschau et Enzesfeld.
Anthony Gustav (Tony) de Rothschild 1887-1961 Anthony Gustav de Rothschild est né le 26 juin 1887. Après avoir obtenu une double première dans l'histoire au Trinity College de Cambridge, où il était un bleu de tennis, Anthony rejoint l'entreprise familiale. En moins de deux ans, il avait rejoint les Royal Bucks Hussars, servant de 1915 à 1918 et atteignant le grade de major. Il fut blessé à Gallipoli et mentionné dans les dépêches.
Anthony a épousé Yvonne Cahen d'Anvers le 10 juin 1926 et a vécu avec elle à Ascott. C'était un cavalier passionné et un collectionneur avisé de porcelaine chinoise. En 1950, il a donné Ascott et la plus grande partie de sa collection d'art au National Trust.
La période à travers laquelle Anthony a guidé la maison de Londres n'aurait pas pu être plus ardue. Il en fut associé de 1917 à 1961. L'entre-deux-guerres, temps maussade pour les banques d'affaires, fut largement dominé à la NMR par l'opération de soutien au Creditanstalt dans laquelle la Maison viennoise était fortement impliquée.
Dans les années 1930 et pendant la Seconde Guerre mondiale, Anthony personnellement et la banque ont engagé des ressources importantes pour aider les réfugiés juifs d'Europe tout en maintenant les engagements de la famille envers un certain nombre d'institutions anglo-juives. Il est devenu un président actif et à vie de Norwood (alors l'hôpital juif et l'asile d'orphelins) en 1918, et de l'école libre des juifs. Anthony a été l'un des fondateurs du Central British Fund for Jewish Relief and Rehabilitation jusqu'à ce que sa mauvaise santé l'oblige à se retirer en 1957. De 1948 à 1956, il a été président des gouverneurs de l'hôpital St Mary de Paddington.
Il mourut le 5 février 1961, dont on se souvenait comme « non seulement un charmant compagnon, mais aussi un homme de principes élevés et d'une grande intégrité ».
Anthony James de Rothschild 1977- Anthony James de Rothschild est le fils de Sir Evelyn de Rothschild (né en 1931) et de Victoria Lou Schott (née en 1949). Il est administrateur de la Fondation ERANDA, créée par son père Sir Evelyn en 1967 pour défendre l'éducation, la santé et la protection sociale.
Anthony Nathan (Billy) de Rothschild 1810-1876 Anthony Nathan de Rothschild est né à New Court le 29 mai 1810 et a vécu au 107 Piccadilly après son mariage avec Louise Montefiore jusqu'à ce qu'en 1851 il acquière un domaine à Aston Clinton, Buckinghamshire, une zone bientôt dotée d'équipements publics pour ses locataires, notamment une école pour nourrissons qu'il a construite comme cadeau de seizième anniversaire pour sa fille Constance à sa demande.
Après des études aux universités de Göttingen et de Strasbourg, il fait un apprentissage dans l'entreprise familiale, séjourne dans les maisons de Francfort et de Paris, et devient associé en 1836. Anthony est étroitement associé à la gestion du Chemin de fer du Nord. , le principal intérêt ferroviaire de la famille, et également responsable de la gestion de la raffinerie de la Royal Mint à Londres à partir de 1852 lorsque Rothschild a acquis le bail.
Dans le Buckinghamshire, Anthony était un compatriote passionné et il devint propriétaire d'un certain nombre de chevaux de course à succès, dont Carnelion et Coomassie. Sa fille, Constance, a déclaré qu'il était d'un caractère naturellement brillant et joyeux, prêt à tirer le meilleur parti de tout.
Anthony était actif dans la communauté juive, soutenant fortement la Jewish' Free School et présidant la Grande Synagogue de 1855 à 1875. Lorsque la Synagogue Unie fut formée à la fin de 1870, Anthony devint le premier président. Il obtient le titre de baronnet en 1847, qui passe à son neveu Nathaniel Mayer à sa mort le 3 janvier 1876.
Louise, Lady Anthony de Rothschild (née Montefiore) est issue d'une lignée distinguée de l'aristocratie anglo-juive. Son père, Abraham Montefiore, était le frère de Sir Moses Montefiore. Sa mère, Henrietta, était la fille de Mayer Amschel Rothschild. Son mariage en 1840 avec Anthony de Rothschild a produit deux filles, Constance et Annie. La famille vivait au 107 Piccadilly et Aston Clinton.
Riche, cultivée, bien éduquée et imprégnée d'un puissant sens de la religion et de l'obligation morale, elle a concentré sa vie sur le devoir et le service aux autres, devenant célèbre pour une gamme d'œuvres philanthropiques, allant de l'allaitement de villageois malades à la fondation d'écoles de village à la participation à la gestion de l'école gratuite des Juifs pour les enfants pauvres. Sa position d'épouse de Sir Anthony lui a conféré un statut social sans égal qui lui a permis de fonder la première association philanthropique indépendante de femmes juives dans l'Angleterre victorienne, la Jewish Ladies' Benevolent Loan Society et la Ladies' Visiting Society. Ces sociétés de bienfaisance faisaient partie des nombreuses organisations caritatives créées par les communautés juives d'Angleterre pour aider les pauvres juifs. Toujours inquiète pour ses « sœurs moins favorisées », Lady Rothschild a lancé et financé des programmes pour les filles immigrées après que des milliers d'immigrants juifs d'Europe de l'Est aient inondé l'Angleterre à partir de 1881. Suivant son exemple, ses filles Constance et Annie joueront plus tard des rôles de premier plan dans la philanthropie sociale juive.
De nombreux papiers privés de Lady Anthony de Rothschild ont été hérités par sa fille, Constance, Lady Battersea (née de Rothschild) (1843-1931), qui a publié des extraits des papiers de sa mère et ses propres souvenirs de la vie de famille.
Arthur de Rothschild 1851-1903 Arthur de Rothschild , le plus jeune fils de Nat, est né à Paris le 28 mars 1851 mais était de nationalité anglaise. Lorsque la guerre franco-prussienne éclate en 1870, il se rend avec son vieux tuteur à Bruxelles pour poursuivre ses études, et à son retour à Paris à 21 ans, il réclame la nationalité française. Pendant une grande partie de sa vie, il a vécu avec sa mère au deuxième étage du 33, rue du Faubourg Saint Honoré.
Arthur réussit un examen lui donnant le grade de sous-lieutenant dans l'artillerie de réserve et finit par atteindre le grade de lieutenant dans l'armée territoriale. En 1871, il reçoit la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur en reconnaissance de son aide aux prisonniers français internés en Belgique.
Il n'a pas joué un rôle important dans les affaires de la Banque, se contentant de remplacer les associés pendant la période des vacances de juillet et août. Au cours des deux mois suivants, il participe à des soirées de tournage dans le domaine de sa mère, l'abbaye des Vaux de Cernay.
Arthur était un passionné de plaisance et à partir de 1895, il se mit à la course automobile. Il a écrit une histoire du système postal en France, a eu une « manie » pour la papeterie et a formé des collections de cravates, de cigares et de rubans pour les cheveux.
Pourquoi Denise Vernay, soeur de Simone Veil et grande héroïne de la Résistance décédée en 2013 est-elle restée inconnue jusqu'à nos jours.
De Margaret Ayroles
Oui, un air de famille qui en rappelle une autre : le même visage volontaire, juvénile et harmonieux, le regard direct et acéré, les pommettes saillantes, la bouche mutine, joliment dessinée, prête à en découdre et les deux tresses épaisses que l’on devine sagement figées le temps du cliché.
l'une étant portée au pinacle, l'autre restant ignorée, dans l'ombre de l'oubli.
Denise Vernay née Denise Jacob le 21 juin 1924 à Paris, elle prendra le nom de « Vernay »par Son mariage avec Alain Vernay (journaliste)
Comment évoquer la personnalité lumineuse de cette femme magnifique quasi inconnue du grand public?
Engagée dans la Résistance en 1943, à 19 ans, elle en est une figure emblématique dont les motivations majeures étaient simplement : « patriotisme et civisme ». appelée « Miarka » ou «Annie » par les Résistants et amis. C'étaient les faux noms qu'elle avait choisis pour conserver son anonymat lorsqu' elle était entrée dans la Résistance.
. «Annie » était le nom sous lequel elle était connue comme agent de liaison au service des Mouvements Unis de Résistance représentés en Haute-Savoie par Georges Guidollet (« Ostier »).
Annie sur son passé valeureux.
Elle parlait peu de ce qu'elle avait vécu et a toujours exigé, de tous ceux qui l'entouraient, la plus grande discrétion. Car elle était d'une humilité et d'une réserve sans pareil.
La vie de Miarka reste inconnue. Très peu de personnes savaient qui elle était, tant elle est restée discrète sur la résistante qu'elle avait été.
La famille quitte Paris en 1924 pour s'installer à Nice. Le père était architecte et la mère avait abandonné ses études. fin juin 1940. Le 9 septembre, la Gestapo s'installe à Nice. Le nouveau « statut des Juifs » décrété par Vichy prive alors le père du droit d'exercer son métier.
Denise donne des leçons particulières de mathématiques pour aider la famille. A la rentrée scolaire de 1940, elle entre en première au lycée à Nice. En 1941, à 17 ans, Denise apportait au lycée des nouvelles diffusées par la radio anglaise : premier acte de résistance. c'était une jeune fille blonde rayonnante de beauté.
En juillet-août 1942 les rafles pour arrêter les étrangers juifs s'intensifient. Au début de septembre 1943 Denise participe à un camp de cheftaines au sein du mouvement scout des Eclaireuses.
1943, à 19 ans, Denise, qui a reçu chez les éclaireuses le nom totémique de « Miarka », est accueillie d'abord chez cette camarade à Saint-Marcellin en Isère et rencontre un ami qui lui propose de se rendre à Lyon en tant qu'agent de liaison de la Résistance. elle plonge dans la clandestinité et devient sous le nom de « Miarka » agent de liaison du mouvement Franc-tireur. A bicyclette, elle glisse du courrier clandestin dans les boites aux lettres.
février 1944, elle est depuis 7 mois à Lyon et on lui conseille, par prudence, de quitter cette ville : le 18 mars 1944, elle retourne à Nice où elle retrouve ses parents pour les 21 ans de sa sœur Madeleine. Ce fut sa dernière réunion de famille, car son père, sa mère, son frère et ses deux sœurs seront arrêtés, parce que juifs, dix jours plus tard et dirigés sur Drancy puis Auschwitz-Birkenau.
Miarka revient à Lyon et se met entièrement au service du mouvement « Franc-tireur ». À l'origine de ce mouvement, né à Lyon en 1941, se trouvent de petits cercles d'hommes venus d'horizons divers qui, peu à peu, se rejoignent pour former, dès novembre 1940, une équipe qui s'intitule d'abord « France-Liberté » Jean-Pierre Lévy arrivé à Lyon fin 1940 crée un journal clandestin autour duquel se greffe le mouvement de résistance qui va prendre le nom de « Franc-tireur
Miarka », dont le nom de guerre lyonnais devient « Annie », se porte volontaire pour cette mission au printemps 1944. La direction régionale des MUR avait besoin d'un agent de liaison à Annecy pour la Haute-Savoie .
En 1944, après le débarquement en Normandie, elle va récupérer en Saône-et-Loire deux postes émetteurs ainsi que de l'argent qui y ont été parachutés pour les acheminer vers le maquis du plateau des Glières. Son taxi est arrêté à un barrage par la milice qui la remet à la gestapo de Lyon où on lui fera subir la torture de la baignoire.
Denise est déportée au camp de Ravensbruck le 26 juillet 1944 car les Nazis ne savent pas qu'elle est juive sinon elle aurait été dirigée vers le camp d'extermination d'Auchwitz. Elle y sauvera la vie de déportées polonaises exténuées par les expériences médicales en subissant à leur place les interminables appels comme en témoigne Germaine Tillion dont elle fut l'amie et la secrétaire. Transférée à Mauthausen en mars 1945, elle sera libérée un mois après...
Denise Vernay a enregistré son témoignage à la Fondation pour la mémoire de la déportation .
Denise Vernay, elle est née Jacob le 21 juin 1924 et décédée le 4 mars 2013, à 88 ans ; elle est la soeur aînée de Simone Veil.
Alors ce 1er juillet 2018 où la France panthéonise Simone Veil, pourquoi omettre d'évoquer l'héroïsme de sa soeur, déportée pour faits de résistance ? pourquoi ce silence des frères Veil concernant leur tante ?
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